

Quand les carottes nous montrent la voie à suivre...
... et les patates aussi !
Kazh koat lipouz
Takennoù dour heñvel ouzh perlez - Perles de pluie
Soleil de septembre en rade de Brest
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Un tan gwall spontus e Plouenan, an daouzeg a viz Eost 2021, gwelet eus Terenez, en tu all d'ar bae. |
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C'hoari c'hwezhigell, en hañv tremenet, e Sant-Emilion - Jeu de ballons, l'été dernier, à Saint-Emilion |
Gwengamp 29 a viz Mae 2021 - Evit ar brezhoneg, mezh d'hon enebourien

Daou yaouank e lammat war ar c'herreg - Souvenir d'adolescence
Ruz tan - 1996
Hommage à Giuseppe Arcimboldo
Les Monts d'Arrée dans un programme de France 3 (Littoral 28-03-2021).
On y découvre un métier original exercé par Yann Gilbert : Géobiologue.
à 17 mn.
https://www.youtube.com/watch?v=tq1hcGmjD7c
Qui, aujourd'hui, écrit encore des lettres ?
Voici un texte sensible de Jonathan Coe tiré de l'un de ses romans, qui parle du plaisir de la correspondance à l'ancienne. (texte avec sa traduction en français et breton, mar plij - en espérant n'avoir pas trop trahi le texte original).
By Jonathan Coe (What a carve up!, Penguin books, 1994)
Par Jonathan Coe
Gant Jonathan Coe
Then I would lie in bed, half-asleep, half-awake, listening for the postman's footsteps in the staircase. For some reason, I have never lost faith, not since I was a young child, in the power of letters to transform my existence. The mere sight of an envelope lying on my doormat can still flood me with anticipation, however transitory. Brown envelope rarely do this, it has to be said ; window envelopes, never. But then there is the white, handwritten enveloppe, that glorious rectangle of pure possibility wich has even shown itself, on some occasions, to be nothing less than the threshold of a new world. And this morning, while I gazed with heavy, expectant eyes into the hallway through the half-open door of my bedroom, just such an envelope slid noiselessly into my flat, carriying with it the potential to transport me, not only onward into an unsuspected future but at the same time backward, back to a moment in my childhood more than thirty years ago, when letters first started to play an important part in my life...
Alors, je restais dans mon lit, à moitié endormi, à moitié éveillé, écoutant les pas du postier dans la cage d'escalier. Pour quelque raison, je n'ai jamais cessé, pas depuis que j'étais enfant tout au moins, de croire en ce pouvoir qu'ont les lettres de changer mon existence. Une simple enveloppe posée sur mon paillasson peut me submerger de désir. Celui-ci est néanmoins transitoire. Les enveloppes en papier kraft provoquent rarement ce sentiment, il faut le reconnaître. Les enveloppes à fenêtre ne le font jamais. Mais, il y a les enveloppes blanches, à l'écriture manuscrite, ce glorieux rectangle enfermant tous les possibles et qui ne sont parfois rien moins que les prémices d'un nouveau monde. Et ce matin, comme je surveillais du regard, avec insistance, le couloir, par l'entrebâillure de la porte de ma chambre, une enveloppe de ce type fut glissée sans bruit dans mon appartement apportant avec elle la promesse d'émotions intenses, qui me transporteraient non seulement dans un futur inattendu, mais tout autant dans le passé, à un moment de mon enfance, il y a plus de trente ans, où les lettres ont, pour la première fois, joué un rôle important dans ma vie...
War ma gwele e oan neuze, hanter dihunet, hanter gousket, e selaou ouzh trouz botoù paotr al lizhiri er skalieroù-estaj. Evidon, abaoe ma oan bugel tout, eo bet atav gouest al lizhiri da chañch stad ma buhez. An disterañ liv eus ur golo-lizher poset war ar balenn torch-boutoù ha diouzhtu on gounezet holl gant va c'hoant. Ne bad ket koulskoude. Goleier lizher gell n'am eus ket ar memez santimant oute e c'hellan lavaret deoc'h. Ouzh goleier-prenestr n'am eus gwech ebet. Evelken, ur golo-lizher gwenn, skrivet warni gant an dorn, ur hirgarezenn sakr koulz lâret, a veze kavet enni a-wechoù, n'eo ket an disterañ tra, goel ur bed nevez. Er mintin-mañ, pa oan e parañ ma selloù c'hoantus kement ha ma c'hellen ouzh an trepas dre doul dor ma c'hambr a oa damzigor, e sillod didrouz ur golo-lizher e-barzh va ranndi. Deuet e oa d'e heul ar promesa eus trivliadoù kreñv evel ar re a vefe kavet e-barzh un amzer dazont dic'hortoz pe, war ar memez tro, evel ar re a zeufe diouzh ur momed eus va bugaleaj, tregont vloaz zo, pa oa deuet al lizhiri da vezañ un dra braz e va buhez...
27 - 02 - 2021
Porz striz, Kerfisien, Kleder.
E fin an abardaez e oa uhel ar mor ha eñv braz (96).
Avel viz a c'hwezhe kreñv ken e save houlennoù hag a darze ouzh kae ar porzig.
Hello, super belles photos. On a envie d'y être ! Sauf sous la grande vague peut-être...
RépondreSupprimerBravo au photographe